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Qu'est-ce qu'un projet ERP ?

Un projet ERP, c’est tout simplement la mise en place d’une application qui centralise et automatise les processus essentiels d’une société : comptabilité, suivi des stocks, ressources humaines, fabrication, relation client… L’objectif ? Gagner en efficacité en évitant les saisies multiples et les erreurs, tout en facilitant la transmission des informations entre les différents services.

Un projet ERP, c’est aussi un véritable chantier : il implique plusieurs groupes, nécessite un bon cadrage et doit être bien piloté pour éviter les dérives en termes de budget et de délais.

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Quel est l'objectif d'un outil ERP ?

Un logiciel ERP (Enterprise Resource Planning) permet de structurer et d’unifier toutes les données de la société au sein d’un même système. L’idée est d’avoir une vision claire et en temps réel de l’activité pour mieux prendre des décisions et améliorer les performances.

En pratique, un ERP aide à automatiser de nombreuses tâches, à réduire les erreurs humaines et à fluidifier les échanges entre les services. Il devient le socle informatique de l’organisation, garantissant une meilleure structuration et une plus grande réactivité face aux enjeux du marché.

Que faire avant de lancer votre projet ERP ?

L’intégration d’un ERP est une étape clé pour organiser et optimiser votre activité. Mais pour que l’initiative soit une réussite, il est essentiel de bien se préparer en amont. Définir vos exigences, identifier les bons acteurs, anticiper les coûts et formaliser un cadre précis vous permettront d’éviter les mauvaises surprises et de maximiser la valeur ajoutée de votre futur outil.

Définissez vos besoins et vos attentes en termes de performance

Avant de vous lancer dans la recherche d’une solution ERP, il est crucial de comprendre pourquoi vous en avez besoin et ce que vous attendez concrètement de cet outil. Posez-vous les bonnes questions :

    • Quels sont les points de friction actuels dans vos processus ?

    • Quels gains attendez-vous en termes de productivité, de fiabilité des données ou de collaboration entre services ?

    • Avez-vous des exigences spécifiques liées à votre secteur d’activité ?

Une bonne manière d’identifier ces besoins est de faire participer les équipes métier dès le départ. Ce sont elles qui utiliseront l’ERP au quotidien, et elles sont donc les mieux placées pour mettre en avant les attentes fonctionnelles et les points de vigilance.

L’objectif est de dresser une liste claire des fonctionnalités indispensables, tout en gardant une approche pragmatique : un ERP ne pourra pas tout faire, mais il doit répondre aux besoins majeurs de votre société.

Identifiez les acteurs clés de votre projet ERP

Un projet ERP est avant tout une initiative collective. Il ne concerne pas uniquement la direction ou le service informatique, mais l’ensemble des services de la société. Pour que l’implémentation soit réussie, il est indispensable d’impliquer les bons acteurs dès le départ.

Voici les principaux intervenants à identifier :

En interne :

    • Un sponsor (souvent un dirigeant ou un responsable de service) pour porter l’initiative et arbitrer les décisions.

    • Une équipe projet composée de référents métiers (RH, finance, logistique, commercial...) qui feront le lien entre les besoins opérationnels et l’outil.

    • Le service IT, qui validera les aspects techniques et d’intégration avec les autres applications existantes.

En externe :

    • Un fournisseur de logiciel, qui propose la solution ERP.

    • Un prestataire, qui accompagne le paramétrage, la configuration et la formation des employés.

    • Éventuellement un consultant indépendant pour vous aider à structurer votre projet et choisir la solution la plus adaptée.

Choisir les bons partenaires est essentiel pour garantir le bon déroulement du projet. Un prestataire expérimenté, qui comprend votre métier et vos enjeux, fera toute la différence.

Cadrez votre projet et élaborez un document de référence

Un projet ERP mal organisé peut rapidement dériver en termes de coûts, de délais et de complexité. Pour éviter cela, il est essentiel de poser un cadre clair dès le début.

Quelques étapes clés pour structurer votre projet :

  • Définissez un planning réaliste : La mise en place d’un ERP prend du temps. Selon la taille de votre société et la complexité du projet, cela peut aller de quelques mois à plus d’un an. Anticipez les délais pour éviter les interruptions d’activité.

  • Identifiez les risques et les points critiques : Migration des données, compatibilité avec d’autres systèmes, adoption par les employés… Tous ces éléments doivent être pris en compte en amont pour éviter les blocages.

  • Fixez des objectifs clairs et mesurables : Par exemple, réduire le temps de traitement des commandes de 30 % ou améliorer la visibilité sur la trésorerie en temps réel.

L’élaboration d’un cahier des charges ERP est une étape incontournable. Ce document sert de guide pour toute la durée du projet et doit détailler :

    • Les objectifs et enjeux de l’initiative.

    • Les processus métiers concernés.

    • Les fonctionnalités attendues.

    • Les contraintes techniques et budgétaires (pour fixer votre budget ERP)

    • Les critères de sélection des solutions et partenaires.

Un document de référence bien rédigé vous permettra de comparer les solutions ERP plus facilement et d’éviter les mauvaises surprises lors du paramétrage.

Choix du prestataire et envoi du cahier des charges

Une fois votre audit réalisé, il est temps de choisir les acteurs qui vous accompagneront dans la mise en place de l’ERP. Le choix du prestataire est crucial, car il va fortement influencer la réussite du projet.

Cette étape passe par l’envoi d’un cahier des charges détaillé, qui précise :

    • Les besoins fonctionnels et techniques.
    • Les processus métier à intégrer.
    • Les contraintes budgétaires et de planning.
    • Les attentes en termes d’accompagnement et de formation.

Le cahier des charges permet de solliciter plusieurs prestataires et d’obtenir des propositions adaptées. Il sert également de référence tout au long du projet pour éviter les écarts entre vos attentes et la solution livrée.

Le projet ERP : quelles en sont les étapes ?

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Audit de votre situation actuelle

Avant de choisir une solution ERP, il est essentiel de faire un état des lieux précis de votre organisation. Cette phase d’audit permet d’identifier :

  • Les outils actuellement utilisés et leurs limites.
  • Les processus internes qui doivent être améliorés ou automatisés.
  • Les attentes spécifiques des différents services de l’entreprise.

L’objectif de cet audit est de comprendre les points de friction et les besoins réels afin de structurer le projet ERP autour d’objectifs concrets. Cette analyse peut être réalisée en interne ou avec l’aide d’un consultant spécialisé.

Choix du prestataire et envoi du cahier des charges

Une fois votre audit réalisé, il est temps de choisir les acteurs qui vous accompagneront dans la mise en place de l’ERP. Le choix de l'intégrateur ERP est crucial, car il va fortement influencer la réussite du projet.

Cette étape passe par l’envoi d’un cahier des charges détaillé, qui précise :

    • Les besoins fonctionnels et techniques.
    • Les processus métier à intégrer.
    • Les contraintes budgétaires et de planning.
    • Les attentes en termes d’accompagnement et de formation.

Le cahier des charges permet de solliciter plusieurs prestataires et d’obtenir des propositions adaptées. Il sert également de référence tout au long du projet pour éviter les écarts entre vos attentes et la solution livrée.

Comparaison et choix de la solution

Une fois les propositions des prestataires reçues, il est temps de les analyser et de comparer les différentes solutions ERP. Pour faire un choix ERP éclairé, plusieurs critères doivent être évalués :

    • L’adéquation fonctionnelle : la solution couvre-t-elle bien vos besoins ?
    • L’ergonomie et la facilité d’utilisation : les utilisateurs finaux pourront-ils rapidement se l’approprier ?
    • La compatibilité avec vos outils existants : l’ERP doit pouvoir s’intégrer à votre écosystème logiciel (CRM, logiciels de comptabilité, outils de gestion de stock…).
    • Le modèle économique : achat de licence ou abonnement SaaS, coûts d’intégration, frais de maintenance…
    • Le niveau d’accompagnement et de support : quelle est la disponibilité du prestataire en cas de problème ?

À cette étape, des démonstrations et des échanges approfondis avec les prestataires sont fortement conseillés pour tester concrètement les solutions proposées.

Définition de la méthodologie du projet ERP

Une fois l’ERP choisi, il est temps de définir une méthodologie claire pour piloter son implémentation. Deux grandes approches existent :

    1. Méthode en cascade (Waterfall) : chaque phase du projet est réalisée l’une après l’autre (analyse, paramétrage, tests, ... ). Cette méthode est plus rigide mais convient aux projets bien cadrés.
    2. Méthode Agile : l’ERP est déployé progressivement, par itérations successives. Cela permet d’adapter le projet en fonction des retours des utilisateurs et d’apporter des ajustements en cours de route.

Il est également essentiel de définir un planning réaliste avec des jalons précis (validation des besoins, configuration, tests, formation, mise en production) pour suivre l’avancement du projet et éviter les retards.

Le déploiement de la solution ERP

Le déploiement de l’ERP est l’étape finale, mais aussi l’une des plus critiques. Il se déroule généralement en plusieurs phases :

    1. Installation et paramétrage : l’ERP est configuré en fonction des spécificités de votre entreprise.
    2. Migration des données : les anciennes données (clients, stocks, comptabilité…) sont transférées dans le nouvel outil. Cette étape est délicate et demande un contrôle qualité rigoureux pour éviter toute perte ou incohérence.
    3. Formation des équipes : l’ERP ne sera efficace que si les utilisateurs savent l’utiliser. Des sessions de formation et un accompagnement sont essentiels pour assurer l’adoption de l’outil.
    4. Tests et validation : avant un lancement complet, il est recommandé de tester l’ERP sur un périmètre restreint pour s’assurer que tout fonctionne correctement.
    5. Mise en production et suivi post-déploiement : l’ERP est enfin opérationnel, mais le travail ne s’arrête pas là. Un suivi est nécessaire pour ajuster les derniers paramétrages et répondre aux éventuelles difficultés des utilisateurs.

L'après-projet ERP : comment ça se passe ?

Une fois votre ERP déployé, vous pourriez être tenté de considérer que le plus gros du travail est terminé. Pourtant, la phase post-lancement est tout aussi importante que la mise en place du logiciel. Un ERP est un outil vivant qui doit être suivi, ajusté et optimisé pour garantir son efficacité à long terme. Cette phase d’après-projet permet de s’assurer que l’ERP fonctionne correctement, qu’il est bien adopté par les utilisateurs et qu’il continue à évoluer pour répondre aux besoins de l’entreprise.
  • Suivez les indicateurs de performance de votre nouvel outil
  • Vérifiez que les fonctionnalités déployées répondent bien à vos besoins
  • Continuez à former vos utilisateurs à l’outil
  • Planifiez des mises à jour régulières de votre ERP
solutions ERP

La première chose à faire après la mise en place de votre ERP est de mesurer son impact sur votre organisation. Pour cela, il est essentiel de suivre des indicateurs de performance (KPI) pertinents qui permettront d’évaluer l’efficacité de votre nouvel outil.

Quels indicateurs suivre ?

 

  1. La productivité des équipes : mesurez le temps gagné sur certaines tâches administratives ou opérationnelles grâce à l’ERP. Les utilisateurs effectuent-ils leurs missions plus rapidement ?
  2. La réduction des erreurs : comparez le nombre d’erreurs (facturation, gestion des stocks, comptabilité) avant et après la mise en place de l’ERP. Une bonne intégration doit réduire ces anomalies.
  3. La qualité des données : un ERP doit centraliser et structurer les informations. Vérifiez si vos données sont plus fiables et mieux mises à jour qu’avant.
  4. Le respect des délais : un ERP doit fluidifier les processus. Analysez si les délais de traitement des commandes, de livraison ou de production ont été améliorés.
  5. Le retour sur investissement (ROI) : comparez les gains obtenus en productivité et en efficacité avec les coûts engagés (abonnement, maintenance, formation, etc.).

Comment analyser ces KPI ?

 

Utilisez les tableaux de bord intégrés dans votre ERP pour obtenir une vue globale des performances de votre entreprise. N’hésitez pas à organiser des revues périodiques (tous les mois ou tous les trimestres) pour ajuster l’utilisation du logiciel en fonction des résultats observés.

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Même avec une préparation rigoureuse, il est possible que certaines fonctionnalités de votre ERP ne correspondent pas totalement à vos attentes ou que des ajustements soient nécessaires après le déploiement.

Évaluation de l’adéquation entre l’ERP et vos besoins

 

  1. Analyse des retours des utilisateurs :

    • Organisez des entretiens ou des enquêtes internes pour recueillir les avis des employés sur l’ERP.
    • Identifiez les fonctionnalités qu’ils trouvent utiles et celles qui posent problème.
  2. Vérification des processus automatisés :

    • Les flux de travail sont-ils bien optimisés ?
    • L’ERP réduit-il la charge administrative comme prévu ?
  3. Détection des besoins supplémentaires :

    • Des ajustements ou développements spécifiques sont-ils nécessaires ?
    • De nouvelles fonctionnalités pourraient-elles améliorer encore davantage votre productivité ?

Que faire en cas d’écart avec vos attentes ?

 

Si certaines fonctionnalités ne répondent pas à vos besoins, vous avez plusieurs solutions :

  • Modifier les paramétrages : la plupart des ERP permettent d’ajuster certains paramètres pour mieux correspondre à votre organisation.
  • Développer des modules complémentaires : si votre ERP propose une architecture modulaire, vous pouvez ajouter de nouvelles fonctionnalités en fonction de vos besoins.
  • Faire évoluer vos processus internes : parfois, le problème ne vient pas de l’ERP mais de la manière dont les équipes l’utilisent. Une mise à jour des procédures internes peut être nécessaire.

Il est important d’impliquer votre prestataire ou intégrateur dans cette phase d’optimisation. Ils pourront vous conseiller sur les meilleures pratiques et vous proposer des solutions adaptées.

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Un ERP est un logiciel puissant, mais il peut être complexe à maîtriser. Une formation initiale a sans doute été réalisée lors du déploiement, mais l’apprentissage ne doit pas s’arrêter là.

Pourquoi continuer à former vos équipes ?

 

  1. Optimiser l’utilisation de l’ERP : dans les premiers mois d’utilisation, les employés peuvent ne pas exploiter toutes les fonctionnalités de l’ERP. Une formation continue leur permet d’approfondir leurs connaissances et d’être plus efficaces.
  2. Faciliter l’adoption des nouvelles recrues : les nouveaux employés doivent être formés rapidement pour éviter qu’ils n’aient des difficultés à s’intégrer aux processus existants.
  3. Anticiper les évolutions du logiciel : les ERP évoluent avec le temps (mises à jour, nouvelles fonctionnalités, nouvelles réglementations). Une formation régulière permet aux utilisateurs de rester à jour.

Comment organiser la formation continue ?

 

  • Sessions de formation périodiques : prévoyez des formations tous les 3 à 6 mois pour approfondir certains modules.
  • Mise à disposition de guides et de tutoriels : proposez des ressources écrites ou vidéo pour aider les employés à se perfectionner à leur rythme.
  • Support interne : créez une équipe référente (super utilisateurs) capable de répondre aux questions et d’accompagner les collaborateurs en cas de difficulté.
  • Recours au prestataire : certains intégrateurs proposent des formations avancées adaptées à l’évolution de votre entreprise et aux nouvelles versions de l’ERP.
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Un ERP n’est jamais figé : il doit évoluer pour s’adapter aux besoins de votre entreprise et aux nouvelles exigences du marché.

Pourquoi mettre à jour votre ERP ?

 

  1. Corriger les bugs et améliorer la sécurité : comme tout logiciel, un ERP peut contenir des failles ou des erreurs qui nécessitent des correctifs.
  2. Profiter des nouvelles fonctionnalités : les éditeurs d’ERP proposent régulièrement des améliorations pour optimiser les performances et l’expérience utilisateur.
  3. S’adapter aux évolutions réglementaires : certaines lois (comptabilité, RGPD, fiscalité) nécessitent des ajustements dans les logiciels de gestion.
  4. Améliorer la compatibilité avec d’autres outils : votre entreprise utilise peut-être de nouveaux logiciels qui doivent être intégrés à l’ERP.

Comment bien gérer les mises à jour ?

 

  • Anticiper les mises à jour majeures : informez-vous sur les nouvelles versions proposées par votre éditeur et planifiez leur mise en place en fonction de votre activité.
  • Tester avant de déployer : certaines mises à jour peuvent impacter vos processus. Il est conseillé de tester les nouvelles versions sur un environnement de test avant de les appliquer à l’ensemble de l’entreprise.
  • Former les équipes aux nouveautés : chaque mise à jour peut apporter de nouvelles fonctionnalités ou modifier des habitudes de travail. Il est important de prévoir une formation adaptée pour éviter toute confusion.
  • Évaluer l’impact des mises à jour sur vos intégrations : si votre ERP est connecté à d’autres outils (CRM, gestion de stock, comptabilité…), vérifiez que les mises à jour ne créent pas d’incompatibilités.
Ce que nos clients pensent d'Apogea

FAQ - Gestion de projet ERP

Quelles sont les erreurs à éviter dans un projet ERP ?

La mise en place d’un ERP est un projet stratégique pour une entreprise, mais il peut aussi être complexe et semé d’embûches. Voici les principales erreurs à éviter pour assurer la réussite de votre projet ERP :

  1. Ne pas impliquer les utilisateurs dès le début

    • Un ERP impacte tous les services de l’entreprise. Ne pas intégrer les futurs utilisateurs dans le processus de sélection et de déploiement risque de conduire à une mauvaise adoption et à des résistances internes.
  2. Mal définir ses besoins

    • Choisir un ERP sans avoir réalisé un audit approfondi des processus existants peut entraîner l’acquisition d’une solution inadaptée ou surdimensionnée. Prenez le temps d’établir un cahier des charges précis.
  3. Sous-estimer le temps et les ressources nécessaires

    • Un projet ERP demande du temps et des ressources humaines. Une planification trop optimiste peut mener à des retards ou à un déploiement précipité, source de dysfonctionnements.
  4. Ne pas prévoir une phase de test suffisante

    • Tester l’ERP en conditions réelles avant son déploiement complet permet d’identifier les éventuels bugs et ajustements nécessaires. Un déploiement sans phase de test peut générer des blocages opérationnels.
  5. Négliger la formation des utilisateurs

    • Même le meilleur ERP ne sera pas efficace si les équipes ne savent pas l’utiliser correctement. Prévoir un plan de formation et un accompagnement post-déploiement est essentiel.
  6. Ne pas anticiper l’évolution de l’ERP

    • Les besoins de votre entreprise évolueront avec le temps. Assurez-vous que l’ERP choisi est flexible et évolutif pour s’adapter à de futurs changements.

Quels sont les risques d’un projet ERP ?

Un projet ERP représente un investissement important, et s’il est mal géré, il peut engendrer divers risques. Voici les principaux dangers à anticiper :

  1. Le dépassement du budget

    • De nombreux projets ERP finissent par coûter plus cher que prévu en raison d’une mauvaise estimation des coûts (intégration, formation, maintenance). Pour limiter ce risque, établissez un budget détaillé avec des marges de sécurité.
  2. Le non-respect des délais

    • Un déploiement retardé peut impacter l’ensemble de l’organisation. Pour éviter cet écueil, fixez des étapes claires et réalistes, avec des jalons pour suivre l’avancement du projet.
  3. Une mauvaise adoption par les utilisateurs

    • Si les collaborateurs ne s’approprient pas l’ERP, son efficacité sera limitée. Un accompagnement au changement et une communication interne adaptée sont essentiels pour garantir une adoption réussie.
  4. Une perte de données lors de la migration

    • La transition vers un nouvel ERP peut entraîner des pertes de données si la migration n’est pas bien préparée. Il est crucial de prévoir une sauvegarde et une validation des données avant le basculement.
  5. Une incompatibilité avec les autres outils

    • Si l’ERP ne s’intègre pas correctement avec les logiciels déjà en place (CRM, comptabilité, gestion des stocks…), cela peut entraîner des dysfonctionnements. Vérifiez en amont la compatibilité et prévoyez des tests avant la mise en production.
  6. Un manque de flexibilité de l’ERP

    • Certains ERP sont très rigides et ne permettent pas de personnalisation. Assurez-vous que la solution choisie peut évoluer avec les besoins de votre entreprise et s’adapter aux éventuels changements réglementaires.

Comment extraire et migrer mes données s’il s’agit d’un changement d’ERP ?

La migration des données est l’une des étapes les plus critiques lors d’un changement d’ERP. Une mauvaise gestion peut entraîner des pertes de données ou des incohérences qui auront des impacts opérationnels. Voici les étapes à suivre pour réussir cette transition :

  1. Faire un audit des données existantes

    • Identifiez les données essentielles à migrer (clients, fournisseurs, articles, commandes, factures, comptabilité…).
    • Éliminez les doublons et les informations obsolètes pour ne pas surcharger le nouvel ERP avec des données inutiles.
  2. Définir un plan de migration

    • Listez les types de données à transférer et leur format.
    • Déterminez les éventuels ajustements à réaliser (changement de structure des bases de données, conversion des formats).
    • Fixez un calendrier précis pour éviter toute interruption de l’activité.
  3. Choisir la méthode de migration

    • Migration manuelle : pour les petites structures, il est parfois possible de saisir ou d’importer les données manuellement via des fichiers Excel ou CSV.
    • Migration automatisée via un script ou un outil dédié : la plupart des ERP permettent d’importer des fichiers de données via des connecteurs ou des scripts de migration. Cette solution est plus rapide et réduit le risque d’erreurs humaines.
    • Migration progressive : certaines entreprises préfèrent migrer les données en plusieurs étapes pour tester l’ERP avec un échantillon avant le basculement complet.
  4. Tester la migration sur un environnement de test

    • Avant de basculer définitivement sur le nouvel ERP, effectuez des tests en important un échantillon de données.
    • Vérifiez que toutes les informations sont correctement intégrées et exploitables.
  5. Former les équipes à la gestion des nouvelles données

    • Assurez-vous que les utilisateurs comprennent comment retrouver et exploiter les données dans le nouvel ERP.
    • Prévoyez une documentation et un accompagnement pour faciliter la transition.
  6. Planifier un suivi post-migration

    • Pendant les premières semaines suivant la migration, surveillez de près l’utilisation des données et identifiez les éventuelles erreurs.
    • Mettez en place un support technique pour répondre rapidement aux problèmes rencontrés par les utilisateurs.
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